Joseph D. Richmond : The American ancestor
Joseph D. Richmond est né le 2 octobre 1818 à Taftsville dans l'Etat du Vermont (USA) et décédé le 2 mai 1871 à Papeete, Tahiti (Polynésie française). La principale source d'information qui a guidé la plupart des généalogistes sur les traces de Joseph et de ses ancêtres est un livre intitulé "The Richmond Family 1594-1896 and Pre-American Ancestors 1040-1594" de Joshua Bailey Richmond. Selon son auteur Joseph serait arrivé à Tahiti vers 1839 sur un baleinier dont il était le commandant. Une information qu'il faudrait, à mon humble avis, commenter avec prudence. En effet dans son ouvrage on ne trouve aucune source qui apporterait la preuve que notre ancêtre était réellement le commandant de ce navire.
La tradition familiale rapporte qu'en 1841 Joseph épouse une jeune fille de Pare nommée Tetunui o Toru a Tura. La loi du 1er mars 1837 (et non 1835) interdisant le mariage entre les étrangers et les "indigènes" fut levée par la reine Pomare IV afin d'unir le jeune couple. Pour la reine lever cette loi était une façon de braver un tapu et de braver l'autorité des missionnaires anglais qui en avaient été les initiateurs. Quelque part elle brisait une loi sacrée, un tapu mais un tapu à coloration chrétienne. Ainsi pour bien montrer que cette "loi avait été tournée" en leur faveur, la reine elle-même leur donna le nom de mariage : Hurimana tane et Hurimana vahine.
D'après mes recherches et selon diverses sources en rapport avec l'Etat civil j'ai constaté que Tetunui et Joseph auraient eu douze enfants : William George (1844-1844); Daniel Paraita (1844-1880; Harriett" 'Aiata (1846-1899); John 1847-?); Tracy John (1848-?); Tracy John (1849-1918); Ovahine Vahinetau (1852-1921); Jane Diana dite Taiana (1854-1919) première religieuse tahitienne; Maraea Maraia (1846-1948); William George (1861 décédé à Hawaii; Andrew Otiz (1864-1941); Otis dit Moko (1868-1918).
Si l'on se réfère à certains documents incomplets les concernant, trois des frères aînés décédèrent en bas âge. Il s'agit tout d'abord de William George (1844) (considéré comme le frère jumeau de Daniel car leur date de naissance est identique (14 avril 1844) et sans doute décédé à la naissance ; puis John (1847 - ?) qui serait le jeune enfant noyé dans le ruisseau de Titiaivai face au centre Vaima ; enfin Tracy John (1848 - ?) dont on ignore la date de décès.
Voir mes pages : Les Richmond : De l'Amérique à Tahiti et Descendants de Hopuai Richmond.
Tahiti le 21 novembre 2021. A l'attention de tous les descendants de Joseph D. Richmond (1818-1871) et de Toru a Tura (1825-1901). Ia ora na. Vous connaissez le site Ana'ite ? Vous y trouverez des informations concernant notre ancêtre Joseph D. Richmond conservées dans les archives du consulat américain. Correspondance du consul des Etats-Unis à Tahiti 1836-1842. M-465 Rll-1 PDF (114, 47 MO), page 382. https://anaite.upf.pf/items/show/1865#?c=0&m=0&s=0&cv=0 .
Il s'agit du témoignage de notre ancêtre suite à l'agression du consul américain Samuel R. Blackler le 31 mai 1841. Voir pièce jointes : Témoignage de Joseph D. Richmond + Document annexe.
Quel est l'intérêt me direz-vous ? Tout simplement parce que nous avons très peu de documents sur Joseph et que j'ai pensé qu'il était opportun d'en faire part aux membres de la famille passionnés de généalogie familiale. Aussi n'hésitez pas à vous y rendre, pas forcément pour Joseph mais pour d'autres pépites et encore beaucoup d'infos à exploiter.
En fait je connaissais ces archives depuis longtemps mais l'inconvénient résidait dans leur lecture. A la base ce sont des microfilms qu'il est possible de commander, encore faut-il être en mesure de disposer du support pour les lire. Mais tout arrive et récemment j'apprenais que ces archives étaient en possession de la bibliothèque de l'Université de la Polynésie française. A la suite d'échanges de mails avec les responsables de ce service ils viennent de mettre en ligne les microfilms en format PDF sur le site Ana'ite depuis le 19 novembre 2021. Je les en remercie vivement.
Cela fait déjà plusieurs années que j'enquête sur mon ancêtre. Pour ma part j'ai toujours pensé qu'il était possible de repérer une donnée quelconque dans les archives du consulat américain. Dans la perspective de découvrir des informations ici ou là tant à Tahiti qu'en Amérique. Rien n'est facile, la prospection est fastidieuse et il faut faire preuve d'obstination à chaque fois. La recherche généalogique est toujours pleine de surprise.
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