Hommage
Les poèmes de Liliane Babou en hommage à son fils notre bien-aimé frère
Jean-Marc Tera'ituatini Pambrun (1953-2011)
Cent vingt deux poèmes de Février 2011 à Février 2021
"C'est dans la nuit aussi que ceux qui ont la bouche pure viennent nous guider pour retrouver la trace des hommes et de l'histoire grandie par eux". (Jean-Marc Tera'ituatini Pambrun. L'allégorie de la natte, 1993, p.13).
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"Ton départ m'a ému autant que notre rencontre sur le fenua. J'aimais à recevoir de toi tes messages aux intonations justes, ressentir la valeur de ton être et apprécier ton regard vrai..". (Jean-Paul Lesbre, sculpteur, le 17 février 2011).
Hommage du 12 février 2021
Ia ora na mon frère bien aimé, en ce 12 février 2021 cela fera le 122ème poème d'amour de maman pour toi. Décédée le 10 avril 2021, maman a tenu sa promesse de t'écrire un poème tous les 12 du mois d'année en année. Respect et admiration envers notre maman pour son courage et son obstination. Jean-Loup Ra'i-Atea.
Cent vingt-deuxième fois!
Je viens te dire bonjour
Pour la 122ème fois,
Il faut dire qu’un beau jour
Je t’ai promis je crois,
De t’écrire tous les mois
Et pour être précis
Le 12 de chaque mois
Et j’y ai réussi ?
D’autres me le diront
Car je suis surveillée
Par ceux qui ont le front
De me faire travailler.
Lire ça avec humour
Pour que ça passe mieux
Dans vie de tous les jours.
C’est pas pour les sérieux.
Peyronnel, le 12/02/2021.
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Hommage du 12 février 2020
Ia ora na mon bien aimé frère,
Neuf ans que tu nous a quitté et neuf ans que maman t'exprime son inlassable amour maternel :
Florilège
Je pense sérieusement
De te dédier un ouvrage
Regroupant quelques pages
Écrites mensuellement,
Pour te garder près de moi,
En dépit des lois terrestres,
Ce n’est pas vraiment fleuvestre*,
Mais quelques phrases de choix,
Pour honorer ta mémoire,
Dire ce que tu aimais,
Imprimer à tout jamais
Des brides de ton histoire.
Ce recueil s’appellera :
Lettres à mon fils aimé,
Et cette graine semée
Dans les esprits restera,
Il gardera imprimé,
Tes traces ô fils aimé.
Liliane-Peyronnel
Notre Dame, Bobital Le 12/02/20.
*Mesure de niveaux
Hommage du 12 février 2019
Ia ora na mon bien aimé frère, Eh oui huit ans que maman t'écrit tout l'amour absolu qu'elle te porte :
Huitième année
Il y a huit années
Tu nous laissais pantois.
Cruelle destinée
Qui t’arrachait à moi.
Depuis j’en ai écrit
Des phrases et des mots,
Ce sont autant de cris,
De douleurs et de maux
Que je devais crier
A la face du monde.
Du moins sur le papier,
Pour que tous à la ronde
Se souviennent de toi,
De ton esprit brillant,
De ton humour narquois
Mais toujours très charmant.
Bobital le 12 février 2019
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Hommage du 12 février 2018
Ia ora na mon bien aimé frère, déjà sept ans et maman t'offre son amour par l'écriture poétique :
Sept ans
Ça fait sept ans déjà
Que tout comme un oiseau,
Tu t’envolais là-bas
Vers des cieux toujours beaux.
Au cœur j’ai la blessure
Laissée par ton départ,
Oui, mais je te rassure
J’ai trouvé un rempart.
Ma seule thérapie
Tu vois c’est l’écriture !
Si personne n’en a cure
Hé bien, ma foi tant pis !
Est-ce une folie
De croir’ que tu reçois,
Ces paroles jolies
Choisies rien que pour toi.
Je sais que tu m’entends
Dans ton monde éternel
Et vois que ta maman :
Te garde amour fidèle….
Tes frères et enfants idem
Ainsi que tous ceux qui t’aiment.
Bobital, le 12.02.2018
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Hommage du 12 février 2017
Ia ora na mon bien-aimé frère, six ans de poèmes d'amour de la part de Maman : Souvenirs présents... amour toujours...
Cela fait six années
Qu’un douze février
Un mal s’enracinait
Et qu’il reste tout entier.
La douleur est moins vive
Et semble sommeillée,
Mais une pensée arrive
La voilà réveillée.
Pourtant je m’évertue
A ne penser qu’à toi
A tes dons, tes vertus
Et nos moments de joie.
Ce texte finira
Sur ton tendre sourire
Et on se souviendra
De tes éclats de rire,
De tes mots pleins d’humour,
De tes taquineries.
Et de ce grand amour
Pour toi l’enfant chéri.
Notre Dame le 12 février 2017
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Hommage du 12 février 2016
Cinq ans déjà mon bien-aimé frère, cinq ans d'amour de notre part et de Maman qui te délivres un nouveau poème...........
Cinq ans......
Laissons le temps au temps,
A sa patience bienfaitrice,
De mettre onguent c’est important,
Sur nos douleur et cicatrices.
Un lustre que tu es parti,
Doucement, le chagrin s’efface
Rassure-toi, mon cher petit
Parmi nous tu gardes ta place.
Restent bien ancrés dans nos cœurs
Ton éternel sourire moqueur,
Et ton regard plein de soleil.
Notre Dame le 12 février 2016
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Hommage du 12 février 2015
Ia ora na mon bien-aimé frère, quatrième année pour Maman de te dire l'éternel amour qu'elle te porte chaque jour de sa vie....
Quatre ans
Ce quatrième anniversaire
Est peut-être moins douloureux,
Pourtant revient ce goût amer
Qui rend les gens si malheureux.
Trouver le moyen de survivre,
Donner un sens aux lendemains,
Seuls les mots me grisent, m’enivrent,
Apaisent un peu mon chagrin
Pourtant je ressens ta présence,
Avec ton doux sourire moqueur,
Car ces jours ci, c’est une chance,
Tu vas être mis à l’honneur.
De fait, une équipe d’amis,
Partageant tes convictions,
En une œuvre choisie, a mis
En valeur : pensées, émotions.
Le huit, lors de l’avant-première,
Je suis certaine que ton mana
Et ton humeur primesautière,
Hanteront ceux qui seront là,
Vêtu d’un habit de lumière,
Toujours présent mon cher farceur,
Invisible à la terre entière
Seuls te verront les yeux du cœur.
Bobital le 12 février 2015
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Hommage du 12 février 2014
Ia ora na mon bien-aimé frère. Loin des yeux au-delà des étoiles, mais notre coeur est en permanence sur le chemin de l'amour qui nous lie à toi nuit et jour. Maman te dédies ce poème :
Trois ans que tu nous quittés mais je préfère parler de ta naissance.
Cet Amour maternel
Cet amour maternel
Dont mon coeur est empli
Entier et éternel
Avec toi il naquit.
C'est grâce à ta naissance
Que j'ai enfin connu
La force et la puissance
De ce mot inconnu.
Inconnu d'une fille
Ne voulant pas d'enfants
Voulant vivre tranquille
Sans trop d'embêtements.
J'étais loin de savoir
Que ce beau sentiment
Allait matin et soir
M'envahir pleinement
Et m'apporter des joies
Jusque là ignorées.
Merci, merci à toi
Qui me les a données.
Bobital le 12 février 2014
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Hommage du 12 février 2013
Ia ora na mon bien-aimé frère en ce 12 février 2013. Ton souvenir est si près de nous. Ci-après un petit poème de la part de Maman dont l'amour reste infini :
Deux ans
Deux ans que tu nous as laissés
Accablés, et cette douleur,
Nous a tous marqués, terrassés
Blessés au plus profond du cœur.
La mort s’est montrée cruelle,
En abrégeant ainsi ta vie.
Mais ton aura, reste éternelle,
Dans chaque mot, elle survit.
Où que tu sois dans l’infini,
Nous sentons encor’ ta présence,
Car rien n’est tout à fait fini,
Reste un parfum, une fragrance.
Bobital le 12/02/2013.
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Hommage du 12 février 2012
12 février 2012. Un an déjà que toi mon bien-aimé frère Jean-Marc Tera'ituatini tu nous a quitté. Victime d'un cancer brutal qui a accomplit la sinistre besogne. Durant de longs mois tu t'es battu avec courage et optimisme comme tu l'avais toujours fait dans ta vie d'Homme. Si ton âme a rejoint nos Tupuna il est certain que ton esprit veille et veillera affectueusement sur chacune de nos petites vies pour l'éternité.
Le 12 de chaque mois celle qui un jour te donna la vie, notre mère Liliane Babou, n'a qu'une seule et unique pensée : écrire un poème afin d'honorer ta mémoire, afin de dire toute l'affection maternelle qu'elle te porte.
Aujourd'hui encore Maman dédie ce nouveau poème à toi son fils, Jean-Marc Tera'ituatini, qu'elle aime à l'infini.
Le Chemin des esprits
Je me souviens bien d’avoir rêvé
De cette route immatérielle,
Passant par la montagne percée,
Reliant la terre et le ciel.
Il s’agit du mont légendaire,
Dans lequel le dieu Pai fit un trou
En jetant avec force dans les airs,
Sa lance magique d’un grand coup.
Son javelot fit tant d’éclats,
Qu’il mit aussitôt en déroute
Hiro avec tous ses scélérats,
Sauvant ainsi sans aucun doute
Ce lieu sacré, le Mont Rotui.
De Tahiti à Raiatea
Les coqs chantèrent dans la nuit.
Les trois dieux voleurs périrent là,
Transformés en statues de pierre,
A genoux près de la rivière,
Pour toujours figés à Moorea.
Une voix grave flottait dans l’air
Annonçait la venue prochaine
De quelques êtres imaginaires.
Serait-ce l’arrivée soudaine
De ton esprit par la même voie,
Que simple petite mortelle,
Dans un trop fol espoir, j’entrevois,
Bien que cela semble irréel.
Je t’’avais parlé de ce rêve,
Où s’inscrivait en lettres de feu,
Un rendez-vous sur la grève
Avec plusieurs ancêtres fameux.
Impressionner par ce présage,
Je t’avais même fait un dessin,
Pour mieux t’expliquer le message,
Et peut-être l’éclaircir enfin.
Malgré toutes nos suppositions,
Ce songe est resté sibyllin.
Mais depuis ton départ, attention !
Il est peut-être là, le chemin
Qui te permettra de revenir
Dans nos pensées, nos esprits, nos cœurs,
Pour y dormir tout à loisir,
Nous donnant l’illusion de bonheur.
Bobital le 12 Février 2012.
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